Qui a dit que hors le sport et le rap, il n’y avait point de salut pour les jeunes issus de l’immigration ? Personne, bien sur ! Hamid, 21 ans (photo), habitant du 19e à Paris, avait son destin tout tracé dans la comptabilité, à l’image de la majorité des élèves sortant du collège, (dés)orientés vers des filières ultra-passionnantes comme la compta ou le secrétariat. La révélation n’est pas venue à Hamid au détour d’un bilan comptable, mais par la rencontre avec le théatre et la littérature. Son BEP compta raté en poche, il décide de tout arrêter et de se lancer dans ce qui l’intéresse vraiment : l’écriture.
A coté de ses petits boulots, la chambre de Hamid lui sert de salle de classe et de fac. Ses livres ont remplacés ses professeurs. Avec une insatiable soif de savoir, il s’instruit en autodidacte, tout y passe : la philosophie, les romans, la poésie, des pièces de théatre. ? Je fais des fiches, sur lesquelles je prends des notes, avec un dictionnaire près de moi. Un dico spécialisé en économie, un autre en droit, un de philo et le Petit Robert, bien s?r. ?
Son organisme est affamé de connaissances. Ses lectures : ? L’étranger ? de Camus, le théatre complet de Sophocle, ? L’Ethique à Nicomaque ? d’Aristote, ? Le Banquet ? et ? Phèdre ? de Platon, ? Les méditations métaphysiques ? de Descartes, ? La première géographie de l’Occident ?, de Ghazali Idrisi, ? Les rêveries du promeneur solitaire ? de Rousseau… De cette nourriture abondante est née une pièce de théatre, écrite par Hamid, qu’il pense intituler ? Cécile ou le bal masqué ?. Cécile, une jeune noble, est le personnage principal. Les puissants y sont tournés en dérision, sur fond de mélo amoureux situé fin 17e, début 18e dans un pays imaginaire, ? la Lidhanie ?, avec son roi et sa cour. Cécile décide de se déguiser en homme afin de conquérir son aimé.
? Mais dis-moi, Hamid, que t’ont apporté la lecture et l’écriture ?
– Elles m’ont permis de m’ouvrir à diverses cultures, de me mieux me conna?tre moi-même.
– Que serais tu devenu si tu n’avais pas découvert la littérature et la philo ?
– Je serais s?rement devenu un délinquant, un voyou sans but s’identifiant aux dealers du quartier. ?
Hamid qui jongle avec les mots comme Zidane avec le ballon, veut monter sa pièce de théatre. Il est à la recherche d’acteurs professionnels ou amateurs de tous ages et de tous horizons. L’important, dit-il, c’est ? qu’il y mettent du c?ur ?. Si vous pensez être Cécile, ou le roi, ou un précieux marquis, n’hésitez pas à laisser un message cette adresse
bell and ross montres
lundi 28 mars 2011
lundi 21 mars 2011
« Le pétrole de BP restera dans l’écosystème pendant plusieurs décennies » « Ecotidien
Ecotidien : L’explosion de la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par BP, est-elle un simple accident ou était-elle prévisible ?
Anne Valette : Prévisible ou pas, cela démontre que le risque zéro en matière d’extraction offshore n’existe pas. L’incendie d’hier sur la plateforme Vermillion 380 le démontre une nouvelle fois. Combien de temps encore allons-nous jouer avec la vie, l’économie et les écosystèmes ? Il est grand temps d’admettre que nous ne pouvons ma?triser les risques en la matière et que la lutte contre le dérèglement climatique nous impose de sortir des énergies fossiles.
Pourquoi a-t-il fallu trois mois pour colmater la fuite ?
Ce long délai démontre tout simplement que nous ne savons pas gérer une catastrophe d’une telle ampleur, que nous ne savons pas, notamment, stopper rapidement une fuite à 1500 mètres de profondeur. Et pour autant, nous nous permettons de continuer le business as usual, en octroyant des licences en offshore profond dans des régions jusque-là préservées, telle que l’Arctique.
Pourriez-vous nous donner une estimation des dégats sur l’environnement ? Combien de temps la nature mettra-t-elle à se remettre ? Le pétrole à se ? biodégrader ? ?
779 millions de litres de pétrole ont été déversés le long des 700 c?tes américaines. Il s’agit du pire déversement de pétrole accidentel de toute l’histoire – juste après celui survenu en Irak en 1991. L’expérience montre que dans le cas d’une marée noire, on peut rarement retirer plus de 15 % du pétrole déversé. Le restant coule au fond de l’océan ou est ingéré par les animaux, qui meurent ou développent des maladies.
Le pétrole de BP restera dans l’écosystème pendant plusieurs décennies, avec de graves conséquences sur l’ensemble de la cha?ne alimentaire du golfe du Mexique et des bayous de Louisiane, zone de reproduction de nombreux poissons, oiseaux, tortues et animaux marins.
Il faudra attendre plusieurs mois, si ce n’est des années, avant de mesurer l’impact exact des hydrocarbures et des dispersants sur l’écosystème du Golfe.
80 % du pétrole échappé est toujours présent dans l’océan : pourtant, les données publiées par les agences officielles américaines sont loin de refléter la réalité ! C’est pourquoi Greenpeace a décidé de mettre en place une expédition de recherche indépendante à grande échelle pour révéler le véritable co?t du forage en mer, en envoyant sur place l’un de ses trois bateaux, l’Arctic Sunrise, sur lequel des scientifiques évaluent les premiers impacts de la marée noire.
Risque-t-on de voir dispara?tre une faune et une flore propre à cette zone ?
Plus de deux décennies après le naufrage de l’Exxon Valdez (déversement quinze fois moindre) en 1989, les effets de la marée noire dans le golfe de l’Alaska se font encore sentir, en mer comme sur le littoral. Des poches de pétrole sont toujours enfouies sous les sédiments et les plages de galets. Les populations de loutres de mer, qui avaient diminué de moitié, ne sont pas encore pleinement reconstituées, et les populations locales de mammifères marins sont au bord de l’extinction, les substances toxiques s’étant infiltrées dans leurs sous-couches graisseuses. Le nombre d’orques épaulards (Orcinus orca) a diminué de 40 %, et leur survie dans la baie du Prince William (au sud de l’Alaska) semble fortement compromise. Il y a malheureusement de très fortes chances pour que l’écosystème du Golfe du Mexique soit lui aussi très fortement touché par la catastrophe Deepwater.
Quelles mesures les gouvernements doivent-ils adopter ? Va-t-il falloir réguler les forages en eaux profondes ?
Nous devons prendre définitivement acte des dangers liés à l’extraction du pétrole offshore. Ces marées noires sont la conséquence de notre dépendance aux fossiles. Le pétrole, de l’extraction à la consommation, est une des premières sources d’émission de CO2 dans le monde. Selon le Potsdam Institute for Climate Impact Research, si l’on veut garder la hausse des températures en dessous des deux degrés, moins d’un quart des réserves prouvées en fossiles (pétrole, gaz et charbon) peuvent être utilisées d’ici à 2050.
Pour limiter l’augmentation des températures mondiales en de?à de 2°C, il est nécessaire d’inverser d’ici à 2015 la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et réduire de moitié nos émissions de GES à l’échelle mondiale d’ici à 2050.Les gouvernements du monde entier sont aujourd’hui à la croisée des chemins : ils doivent choisir entre la recherche de pétrole à tout prix et le développement massif des économies d’énergie et des filières renouvelables, permettant un avenir s?r aux générations futures.
Le dernier scénario énergétique de Greenpeace (juin 2010) prévoit une baisse de 70 % de la demande mondiale en pétrole, une baisse de 80 % des émissions de gaz à effet de serre et une hausse de 80 % des approvisionnements énergétiques issus des renouvelables d’ici à 2050.
Tout d’abord, il faut sortir rapidement des projets à haut risque : offshore profond, sables bitumineux, huiles lourdes… Puis sortir progressivement des fossiles d’ici à 2050 et supprimer leurs subventions, en développant celles allouées aux énergies renouvelables. Enfin, il faut réduire la demande en pétrole, notamment dans le secteur des transports.
Peut-on imposer à chacun des exploitants pétroliers la mise en place d’un plan d’urgence et d’intervention qui permettrait de remédier aux différents types d’incidents susceptibles de se produire ?
C’est bien évidemment un devoir de nos états et le b.a.-ba des décisions à prendre. Mais encore une fois, nous ne pouvons plus nous permettre de rester dans la course effrénée au pétrole, et en pomper jusqu’à la dernière goutte quel que soit le risque humain, environnemental et climatique. Nos états doivent donc prendre une décision bien plus courageuse que celle d’imposer simplement de nouvelles normes de sécurité aux compagnies pétrolières : planifier la sortie du pétrole et son remplacement par les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
montre
Anne Valette : Prévisible ou pas, cela démontre que le risque zéro en matière d’extraction offshore n’existe pas. L’incendie d’hier sur la plateforme Vermillion 380 le démontre une nouvelle fois. Combien de temps encore allons-nous jouer avec la vie, l’économie et les écosystèmes ? Il est grand temps d’admettre que nous ne pouvons ma?triser les risques en la matière et que la lutte contre le dérèglement climatique nous impose de sortir des énergies fossiles.
Pourquoi a-t-il fallu trois mois pour colmater la fuite ?
Ce long délai démontre tout simplement que nous ne savons pas gérer une catastrophe d’une telle ampleur, que nous ne savons pas, notamment, stopper rapidement une fuite à 1500 mètres de profondeur. Et pour autant, nous nous permettons de continuer le business as usual, en octroyant des licences en offshore profond dans des régions jusque-là préservées, telle que l’Arctique.
Pourriez-vous nous donner une estimation des dégats sur l’environnement ? Combien de temps la nature mettra-t-elle à se remettre ? Le pétrole à se ? biodégrader ? ?
779 millions de litres de pétrole ont été déversés le long des 700 c?tes américaines. Il s’agit du pire déversement de pétrole accidentel de toute l’histoire – juste après celui survenu en Irak en 1991. L’expérience montre que dans le cas d’une marée noire, on peut rarement retirer plus de 15 % du pétrole déversé. Le restant coule au fond de l’océan ou est ingéré par les animaux, qui meurent ou développent des maladies.
Le pétrole de BP restera dans l’écosystème pendant plusieurs décennies, avec de graves conséquences sur l’ensemble de la cha?ne alimentaire du golfe du Mexique et des bayous de Louisiane, zone de reproduction de nombreux poissons, oiseaux, tortues et animaux marins.
Il faudra attendre plusieurs mois, si ce n’est des années, avant de mesurer l’impact exact des hydrocarbures et des dispersants sur l’écosystème du Golfe.
80 % du pétrole échappé est toujours présent dans l’océan : pourtant, les données publiées par les agences officielles américaines sont loin de refléter la réalité ! C’est pourquoi Greenpeace a décidé de mettre en place une expédition de recherche indépendante à grande échelle pour révéler le véritable co?t du forage en mer, en envoyant sur place l’un de ses trois bateaux, l’Arctic Sunrise, sur lequel des scientifiques évaluent les premiers impacts de la marée noire.
Risque-t-on de voir dispara?tre une faune et une flore propre à cette zone ?
Plus de deux décennies après le naufrage de l’Exxon Valdez (déversement quinze fois moindre) en 1989, les effets de la marée noire dans le golfe de l’Alaska se font encore sentir, en mer comme sur le littoral. Des poches de pétrole sont toujours enfouies sous les sédiments et les plages de galets. Les populations de loutres de mer, qui avaient diminué de moitié, ne sont pas encore pleinement reconstituées, et les populations locales de mammifères marins sont au bord de l’extinction, les substances toxiques s’étant infiltrées dans leurs sous-couches graisseuses. Le nombre d’orques épaulards (Orcinus orca) a diminué de 40 %, et leur survie dans la baie du Prince William (au sud de l’Alaska) semble fortement compromise. Il y a malheureusement de très fortes chances pour que l’écosystème du Golfe du Mexique soit lui aussi très fortement touché par la catastrophe Deepwater.
Quelles mesures les gouvernements doivent-ils adopter ? Va-t-il falloir réguler les forages en eaux profondes ?
Nous devons prendre définitivement acte des dangers liés à l’extraction du pétrole offshore. Ces marées noires sont la conséquence de notre dépendance aux fossiles. Le pétrole, de l’extraction à la consommation, est une des premières sources d’émission de CO2 dans le monde. Selon le Potsdam Institute for Climate Impact Research, si l’on veut garder la hausse des températures en dessous des deux degrés, moins d’un quart des réserves prouvées en fossiles (pétrole, gaz et charbon) peuvent être utilisées d’ici à 2050.
Pour limiter l’augmentation des températures mondiales en de?à de 2°C, il est nécessaire d’inverser d’ici à 2015 la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et réduire de moitié nos émissions de GES à l’échelle mondiale d’ici à 2050.Les gouvernements du monde entier sont aujourd’hui à la croisée des chemins : ils doivent choisir entre la recherche de pétrole à tout prix et le développement massif des économies d’énergie et des filières renouvelables, permettant un avenir s?r aux générations futures.
Le dernier scénario énergétique de Greenpeace (juin 2010) prévoit une baisse de 70 % de la demande mondiale en pétrole, une baisse de 80 % des émissions de gaz à effet de serre et une hausse de 80 % des approvisionnements énergétiques issus des renouvelables d’ici à 2050.
Tout d’abord, il faut sortir rapidement des projets à haut risque : offshore profond, sables bitumineux, huiles lourdes… Puis sortir progressivement des fossiles d’ici à 2050 et supprimer leurs subventions, en développant celles allouées aux énergies renouvelables. Enfin, il faut réduire la demande en pétrole, notamment dans le secteur des transports.
Peut-on imposer à chacun des exploitants pétroliers la mise en place d’un plan d’urgence et d’intervention qui permettrait de remédier aux différents types d’incidents susceptibles de se produire ?
C’est bien évidemment un devoir de nos états et le b.a.-ba des décisions à prendre. Mais encore une fois, nous ne pouvons plus nous permettre de rester dans la course effrénée au pétrole, et en pomper jusqu’à la dernière goutte quel que soit le risque humain, environnemental et climatique. Nos états doivent donc prendre une décision bien plus courageuse que celle d’imposer simplement de nouvelles normes de sécurité aux compagnies pétrolières : planifier la sortie du pétrole et son remplacement par les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Propos recueillis par Juliette Speranza
Photo : Greenpeace
Photo : Greenpeace
montre
lundi 14 mars 2011
Les documents internes d’Apple sur les problèmes des MacBook Air
Avec les derniers MacBook Air, Apple a réussi le tour de force de caser les composants constitutifs d’un netbook dans un volume des plus restreints. Mais il restait encore un peu de place pour y placer quelques bugs. Depuis qu’ils sont disponibles, de nombreux utilisateurs se sont en effet plaints de problèmes divers. Apple plancherait sur le sujet en interne. Et des documents fuités montrent qu’Apple connait exactement la nature des problèmes.
Ainsi, sur les modèles 13″, un document décrit des problèmes de bruit horizontal brouillant l’affichage et intervenant lorsque le mac sort du mode veille ou bien si l’on branche à chaud un moniteur sur sa sortie d’affichage externe. Mais un autre problème d’affichage affecte certains 11″ et 13″. Il passe du noir à des couleurs claires lorsqu’il sort du mode veille. Sur ces documents, des étapes à suivre pour résoudre momentanément ces problèmes sont décrites. Mais, en aucun cas, elles ne résolvent le problème de fa?on permanente. A ce sujet, Apple a déclaré en interne qu’une mise à jour du software à venir les résoudrait. On peut légitimement se demander si Apple ne devrait pas cesser momentanément la distribution de ses netbooks onéreux tant qu’une parade permanente n’aura pas été trouvée. Et aussi, si des problèmes hardware pourront être réglés avec une MàJ software.
réplique de montre
dimanche 6 mars 2011
A citrouille il ne sera plus que cinqtrouille
N’oubliez pas cette nuit, quand vous aurez terminé votre costume et le découpage de votre citrouille, de changer d’heure.
Oui c’est ce week-end.
Vous allez donc devoir modifier manuellement l’heure de tous vos gadgets antiques incapables de gérer la notion d’heure d’été et d’heure d’hiver.
Mais au fait, savez-vous si vous devez avancer ou reculer d’une heure?
Oui vous vous trompez à chaque fois. Donc deux fois par an. Pas facile de s’y retrouver avec ces histoires. Alors quelle heure sera-t-il vraiment à trois heures? Vous ne savez plus. Ce truc n’est vraiment pas votre truc et maintenant vous avez l’esprit tout embrouillé…
On peut tromper mille fois une horloge. On peut tromper mille horloges une fois. Mais euh… bon déjà prenez un chewing-gum. Et demandez à Google quoi faire. Il parait qu’Il sait tout.
mont blanc montre
Oui c’est ce week-end.
Vous allez donc devoir modifier manuellement l’heure de tous vos gadgets antiques incapables de gérer la notion d’heure d’été et d’heure d’hiver.
Mais au fait, savez-vous si vous devez avancer ou reculer d’une heure?
Oui vous vous trompez à chaque fois. Donc deux fois par an. Pas facile de s’y retrouver avec ces histoires. Alors quelle heure sera-t-il vraiment à trois heures? Vous ne savez plus. Ce truc n’est vraiment pas votre truc et maintenant vous avez l’esprit tout embrouillé…
On peut tromper mille fois une horloge. On peut tromper mille horloges une fois. Mais euh… bon déjà prenez un chewing-gum. Et demandez à Google quoi faire. Il parait qu’Il sait tout.
mont blanc montre
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